Récits sur l’automobile

Les espoirs de Swiss-Ski en T6 Caravelle

Récits sur l’automobile

Les espoirs de Swiss-Ski en T6 Caravelle

13 janvier 2019

Dans le Valais, les jeunes skieurs de fond suisses s’apprêtent à partir à la chasse aux médailles – en compagnie du T6 Caravelle. Au total, 61 exemplaires du bus de VW Véhicules Utilitaires ont été mis à leur disposition.

Lorsque l’élite sportive des moins de 23 ans – des athlètes surentraînés – se met en mouvement, la neige jaillit de toutes parts. Les muscles se contractent, les cœurs pompent, l’ambition les pousse à se surpasser. «Aucun autre sport d’hiver ne fait autant transpirer», explique Marco Isenschmid, le Lucernois de 35 ans, entraîneur de la relève chez Swiss-Ski.

«Aucun autre sport d’hiver ne fait autant transpirer.»

Marco Isenschmid

15 paires de skis par athlète

La plupart des espoirs du ski de fond suisse vit dans des régions montagneuses. L’entraîneur passe en chercher certains chez eux avant de se rendre au camp d’entraînement d’Obergoms (VS): le T6 Caravelle peut accueillir huit passagers.  Les bagages et les skis – chaque skieur de fond apporte en moyenne 15 paires de skis avec lui – les suivent à travers la Suisse à bord d’un deuxième bus VW. Marco Isenschmid et son Caravelle parcourent quelque 30 000 kilomètres par an.  «En été, je conduis les athlètes dans dix camps d’entraînement. Et en hiver, nous sillonnons les routes d'Europe presque en permanence».

AMAG étant partenaire de la Fédération suisse de ski depuis déjà 50 ans, l’entraîneur a conduit un bus VW pendant toute sa carrière. Il apprécie particulièrement le dispositif mains libres, le Volant multifonction et le système de navigation intégré de l’actuel T6 Caravelle. «Ces trois fonctionnalités me facilitent considérablement la vie», explique Marco Isenschmid.
Par ailleurs, la consommation du moteur 2.0 TDI est réduite, la transmission intégrale 4MOTION veille à la sécurité du trajet, la navette étant particulièrement appréciée de ses protégés.

«En été, je conduis les athlètes dans dix camps d’entraînement. Et en hiver, nous sillonnons les routes d'Europe presque en permanence.»

Marco Isenschmid

Des pros qui font des petits boulots

Pour les jeunes étoiles de demain, le ski de fond n’est plus un loisir: il est, depuis longtemps, un métier. Même si l’armée et l’aide sportive les soutiennent financièrement, trouver des sponsors n’est pas chose aisée. Les sportifs font donc des petits boulots afin de de gagner quelques sous. L’un d’eux est charpentier, une autre réceptionniste dans un hôtel. Il y en a un qui remplit les rayons dans un supermarchés, tandis que l’une des filles donne un coup de main dans une boucherie.

La plupart d’entre eux ont chaussé des skis dès leur plus jeune âge. Gian Flurin Pfäffli, 22 ans, avait deux ans lorsqu’il est «monté sur les planches» pour la première fois. Fabiana Wieser, 22 ans, a participé à des courses de ski jusqu’à l’âge de 15 ans, avant de changer de catégorie. Même si son frère fait du saut à ski, le cœur de Stefanie Arnold, 22 ans, a toujours battu pour le ski de fond. Marino Capelli 22 ans, sait pourquoi:

«Pendant que d’autres sont au bureau, c’est en plein air que nous donnons tout ce que nous avons: nous sommes des privilégiés.»

Marino Capelli

Le paradis suisse des fondeurs

La région d’Obergoms, avec son enneigement garanti et ses 300 jours de soleil par an, est un véritable paradis pour les fondeurs. Un réseau de 90 kilomètres de pistes s’étend sur tout le fond de la haute vallée. Et le trajet entre l’hôtel et les pistes de ski de fond du Centre nordique d’Obergoms ne prend que quelques minutes.

A peine descendus du véhicule, les jeunes sportifs ont le souffle coupé par le panorama. En effet, juste devant eux, le soleil se montre timidement derrière un sommet, faisant scintiller la blancheur immaculée sous leurs pieds. Pour l’échauffement, ils se dispersent, poussant énergiquement sur les bâtons avant de s’éparpiller dans toutes les directions. Pendant ce temps, Marco Isenschmid balise plusieurs pistes de sprint. Dès que ses protégés reviennent, on assiste à une déferlante d’action: ils attendent son signal, puis s’élancent. Les visages crispés par l’effort, ils sentent leur sang pulser dans leurs tempes. Ils sont programmés pour gagner, et donnent tout, même si ce n’est qu’un entraînement.